Le CH s’attarde aux «petites choses»
MONTRÉAL - Les Canadiens de Montréal ont profité de l’entraînement de mercredi, à Brossard, pour peaufiner certains petits détails pouvant faire de grandes différences, notamment les changements de trios et les tirs de barrage.
«C’est bon d’avoir quelques jours d’entraînement avant notre prochain match (vendredi à Ottawa), ça permet de travailler sur des aspects plus spécifiques», de reconnaître l’attaquant Max Pacioretty.
«Il y a toujours quelque chose à améliorer, poursuit Pacioretty. Sur le plan personnel, je dois travailler sur mon jeu autour du filet pour être en mesure de saisir les retours et les chances de marquer.»
À propos de l’exercice de la fusillade, l’attaquant note qu’il sait toujours plaire aux joueurs.
«C’est plaisant pour ceux qui pratiquent leurs feintes en échappée, mais je ne sais pas si c’est aussi intéressant pour les gardiens», indique Pacioretty.
À voir Carey Price s’amuser aux dépens du défenseur Hal Gill après lui avoir volé un but, on devine que l’activité n’a rien de trop pénible.
«Il m’a bien eu en sortant la mitaine, d’admettre Gill, en rigolant. Peu importe, je ne crois pas faire partie des plans de l’entraîneur pour les tirs de barrage.»
Les Canadiens n’ont été en fusillade qu’une seule fois depuis le début de la saison, le 15 octobre, face à l’Avalanche du Colorado. Dans la défaite de 6-5, Pacioretty et Tomas Plekanec avaient été utilisés sans toutefois marquer. Price avait par ailleurs accordé des buts à Milan Hejduk et Matt Duchene.
Agence QMI
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Desharnais doit lancer au filet
David Desharnais le sait mieux que quiconque: il doit lancer plus souvent au filet.
Limité à une dizaine de tirs en 11 matchs depuis le début de la saison, l’attaquant des Canadiens de Montréal admet qu’il a tendance, plus souvent qu’autrement, à refiler la rondelle à ses coéquipiers.
«Ç’a toujours été comme ça, dit-il. Ce n’est pas une situation attribuable à mon arrivée dans la LNH. Il faut que je continue d’améliorer cette facette du jeu.»
Desharnais avoue qu’il a peut-être raté quelques occasions de marquer en raison de sa trop grande générosité.
«À certains moments, je devrais lancer plutôt que passer, poursuit Desharnais, qui a reçu cette directive de la part des entraîneurs. En même temps, je suis régulièrement employé avec des joueurs qui, comme Max Pacioretty, lancent souvent au filet. J’essaie donc de leur donner des chances d’obtenir des buts.»
Malgré ses 10 tirs, Desharnais a déjà inscrit deux buts depuis le début de la saison, pour un formidable taux d’efficacité de 20%. Le Québécois a également ajouté cinq mentions d’aide à sa fiche.
Globalement, l’attaquant se dit plutôt satisfait de son début de saison.
«Comme l’équipe, j’ai eu des hauts et des bas, croit-il. Il y a toujours des choses à améliorer. J’aimerais être plus constant.»
Agence QMI
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Statu quo
Les éclopés du moment, Andrei Markov (genou) et Scott Gomez (épaule), ont quant à eux poursuivi leur travail en solitaire.
Pour une deuxième journée de suite, Markov a chaussé les patins plus tôt que ses coéquipiers. Mais on nage encore dans le noir pour ce qui est d'une date de retour au jeu. « Il travaillera par lui-même et poursuivra sa rééducation au gymnase, où il a deux sessions par jour, a expliqué Jacques Martin. Quand il sera prêt à rejoindre l'équipe, on aura une meilleure idée de sa date de retour. »
Gomez était également sur la patinoire avant ses coéquipiers. Martin a dit qu'il « doutait » de la présence du numéro 11 pour les matchs de vendredi et de samedi. Gomez a été limité à une aide en six matchs avant de tomber au combat face aux Penguins de Pittsburgh, le 20 octobre dernier.
Un relationniste du Canadien a affirmé que Markov et Gomez ne s'adresseront pas aux médias avant d'avoir repris l'entraînement avec leurs coéquipiers.
Movember
Quelques joueurs ont dévoilé leur moustache de novembre, mois de sensibilisation pour les cancers touchant les hommes (movember). La récente tradition de se laisser pousser la moustache pour la cause fait des petits. Carey Price avait de loin la moustache la plus fournie et a visiblement pris une longueur d'avance sur ses coéquipiers...
« Je dois prendre toute l'aide que je peux, a commenté le gardien du Tricolore. J'ai pensé garder une mouche, mais j'ai peur de ressembler aux trois mousquetaires! »
Hal Gill a également confirmé qu'il adoptera la nouvelle mode, sans savoir quel modèle il arborera.
« Je ne sais pas, il faut laisser ça aller de soi, a mentionné Gill. On a un bon groupe ici. On va en voir des belles... des laides, mais des bonnes! »
À 22 ans, Lars Eller est le plus jeune joueur du Canadien, en plus d'avoir la pilosité plutôt pâle. Il a évidemment été la cible des railleries de ses coéquipiers...
« Même s'il la fait pousser, vous la verrez à peine », a assuré Gill.
C'est toutefois Darche qui a asséné le K.-O.
« Il devra s'y prendre deux ans en avance! »
Les trios d'attaquants
Pacioretty - Plekanec - Gionta
Cole - Desharnais - Cammalleri
Kostitsyn - Eller - Moen
Darche - Nokelainen - Blunden
Les duos de défenseurs
Gorges - Subban
Gill - Diaz
Spacek - Weber
Radio-Canada
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JARRED TINORDI S'ENTEND AVEC LE CANADIEN
Le défenseur format géant Jarred Tinordi a signé un contrat de trois ans avec le Canadien.
Tinordi, qui évolue avec les Knights de London dans la Ligue junior de l'Ontario, a amassé deux passes en six matchs depuis le début de la saison.
Tinordi, 6'6" et 215 livres, a été sélectionné en première ronde - 22e au total - par le Canadien en 2010.
RDS
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P.K. aurait à apprendre de son jeune frère
BROSSARD, Qc - Pas susceptible pour cinq sous, P.K. Subban entend à rire de son manque de talent comme pugiliste. Le défenseur du Canadien a un jeune frère hockeyeur qui se défend beaucoup mieux au bout du poing, comme on l'a constaté en fin de semaine.
«Il est bien meilleur bagarreur que moi!», a lancé P.K., mercredi, en parlant de Jordan, âgé de 16 ans, des Bulls de Belleville, dans la Ligue de l'Ontario.
Peut-être Jordan a-t-il voulu redorer l'image de la famille, après avoir vu son grand frère laisser tomber les gants face à Brad Marchand des Bruins de Boston, jeudi? Disons que P.K. n'a pas le style et l'élégance de Lucian Bute sur patins... Jordan, également un défenseur, a mieux paru, samedi, contre Trevor Murphy, des Petes de Peterborough.
«Quand tu es le plus jeune d'une famille de cinq garçons, tu apprends à te défendre, a souligné Pernell Karl, mercredi. Jordan a du chien, c'est un sapré bon bagarreur, le meilleur de la famille.
«Je vais vous confier une chose: quand nous sommes les cinq à la maison et qu'il ne reste que quatre pointes de pizza sur la table, Jordan finit toujours par en avoir une! C'est sûr que ce n'est pas lui qui n'en a pas, croyez-moi.»
Et P.K., lui, réussit-il habituellement parfois à lui soutirer un morceau de pizza?
«Oui, mais je dois user de subterfurge, a-t-il répondu, en souriant. Je dois l'envoyer sur une mauvaise piste afin de le déjouer, lui dire que papa veut le voir au sous-sol ou quelque chose du genre.»
On dit de Jordan Subban, cinquième joueur choisi lors de la dernière séance de repêchage en Ontario, qu'il est supérieur à son grand frère au même âge. Il faut dire que P.K. a connu une progression tardive, après avoir été en 2005 un choix de sixième tour des Bulls — leur troisième de quatre sélections dans cette seule ronde!
Un autre Subban, Malcolm, un gardien lui, porte aussi les couleurs des Bulls cette saison, à sa deuxième saison dans les rangs juniors.
La Presse Canadienne